On s’entend pour dire que la COVID-19 a jeté un autre bon seau d’eau froide au visage de nos entrepreneurs en mettant le Québec sur pause depuis maintenant plus de 6 semaines.
Les programmes d’aide aux entreprises et aux travailleurs étant nombreux, une vidéo de Pierre-Yves Mcsween a particulièrement retenu mon attention.
Dans cette dernière, il explique comment les entreprises – tout en respectant les règles du jeu – doivent adapter leur rémunération pour espérer attirer des étudiants cet été. Sa solution : limiter le salaire des étudiants à 1000 $ par mois pour que ces derniers puissent continuer de bénéficier de la Prestation canadienne d’urgence pour les étudiants (PCUE). Soit, un montant de 1250 $ par mois pour la période de mai à août 2020.
Faisons le calcul
Par exemple, plutôt que d’offrir un seul poste à temps plein, offrez deux postes étudiants à 19 heures par semaine, chacun au salaire horaire minimum de 13,10 $.
De cette façon, chaque étudiant touchera un montant total de 2245 $ par mois (995 $ de salaire + 1250 $ PCUE), équivalent à un taux horaire de près de 30$/h.
Faire travailler un seul étudiant entre 20 et 44 heures par semaine au salaire minimum reviendrait à pénaliser ce dernier, de par la perte de la PCUE.
Créer une situation gagnant-gagnant
Il ne faudra pas grand temps aux étudiants pour en arriver à cette même conclusion. Peut-on vraiment les blâmer de vouloir optimiser leur situation en suivant les règles du gouvernement? Faites preuve de proactivité et de flexibilité en créant une situation gagnant-gagnant pour vos travailleurs ayant droit à cette subvention. Je vous suggère d’embaucher plus d’étudiants à temps partiel qu’à votre habitude pour la saison estivale à venir.
Finalement, restez à l’affût des annonces et changements relatifs à la PCUE, car les programmes gouvernementaux évoluent fréquemment depuis le début de la crise.
Bonne relance!
Mathieu