Les planning de travail flexibles sont devenus un must pour les salariés. Pour les organisations qui ne se croient pas en position d’offrir cette flexibilité, il existe des variantes.
Pour contrer la pénurie de main d’œuvre et favoriser une meilleure rétention des salariés, les plannings de travail flexibles sont votre meilleur atout. Les plannings de travail flexibles facilitent le recrutement, améliorent la qualité du service à la clientèle, contribuent à éviter le burnout, aident à réduire l’absentéisme et améliorent le bien-être au travail et l’engagement des salariés.
En raison de leur nature, certaines organisations pourront toujours donner plus de latitude que d’autres à leurs salariés en matière de plannings de travail. Oubliez les demandes d’avance pour un rendez-vous chez le médecin et dehors la culpabilité de manquer une journée pour un enfant malade; les heures sont reprises dès que possible, c’est tout.
Mais dans les organisations qui desservent de la clientèle, et où existent des contraintes d’heures – restaurants, commerces de détail, cliniques ou maisons de retraite – on ne peut pas composer aussi facilement avec des absences imprévues.
Flexibilité réduite ne veut cependant pas dire absence totale de flexibilité. Peu importe votre situation, il est possible d’offrir à votre équipe une certaine flexibilité de plannings de travail.
Découvrez 5 façons d’offrir des plannings de travail flexibles.
1. Permettez les échanges de plages horaires
Permettez à vos salariés d’échanger des plages horaires entre eux, au besoin. Je me rappelle avoir travaillé dans un restaurant dans lequel les échanges étaient mal perçus. Ils étaient découragés, à tel point qu’une plage horaire pouvait nous être retiré de façon permanente. Mon manager nous disait haut et fort que si nous manquions, c’était que nous avions d’autres priorités que de travailler…
Quelle aberration : évidemment que les salariés ont d’autres priorités que leur travail, et c’est encore plus vrai pour ceux qui étudient aussi.
Pensez un peu au message que ça lance, à la pression que ça génère.
2. Demandez à vos salariés leurs préférences
Les managers ont tendance à demander à leurs salariés quelles sont leurs disponibilités – et non leurs préférences. Cette façon de faire provient d’une ancienne vision du travail, une vision hyper hiérarchisée où les employés étaient moins importants que leurs managers. Aujourd’hui, on sait bien qu’aucune organisation ne peut fonctionner sans ses salariés.
On tend donc à considérer leurs besoins plutôt que de les exploiter au maximum, comme si on pensait qu’il s’agissait de ressources inépuisables.
Pourquoi donc ne pas demander à vos collaborateurs ce qu’ils préféreraient comme horaire de travail? Partir des préférences donne d’ores et déjà l’impression aux salariés que votre priorité est leur bien-être. Il n’est pas dit que vous pourrez offrir à tous exactement ce qu’ils auraient souhaité, mais c’est néanmoins une bonne façon d’établir la relation.
3. Autorisez les congés dès que possible
Les demandes de congé sont souvent une grande source de stress pour les managers, surtout lorsque ces derniers manquent de remplaçants.
Toutefois, donner des congés aux salariés est un acte de considération, d’empathie. Un salarié qui se sent considéré aura souvent le désir de donner plus de temps à son tour.
Le marché du travail change et la qualité de vie permise par un emploi devient de plus en plus le critère de choix pour une majorité de travailleurs. D’ailleurs, parmi les nouvelles générations de travailleurs, 64 % considèrent que leur employeur dépend d’eux plus qu’ils ne dépendent de lui, et à 66 %, ils considèrent qu’ils trouveraient un emploi facilement. Ce qu’il faut comprendre est donc que ces jeunes travailleurs n’hésiteront pas si leur emploi ne leur permet pas de concilier travail et vie personnelle.
4. Explorez les plannings de travail en rotation
Les plannings de travail en rotation sont des plannings de travail fixes, certes, mais ils permettent d’offrir différentes plages horaires au fil des semaines, tout en assurant une certaine récurrence. Par exemple, plutôt que de faire travailler un salarié chaque week-end, jeudi, vendredi et samedi soir, alternez.
Comme étudiante, j’étais serveuse et je ne saurais vous décrire mon désespoir lorsqu’on m’annonçait que mon planning de travail me priverait carrément de mes soirs de week-end. J’aurais adoré savoir qu’une semaine sur deux ou trois, par exemple, je pourrais planifier un souper entre amis. Les plannings de travail en rotation répondent en partie à ce besoin de flexibilité.
5. Trouvez le bon outil de gestion d’horaires
Le bon outil de gestion de plannings pour vous est celui qui vous permet de voir en un coup d’oeil les contraintes de vos salariés et de l’organisation, dans le but ultime de les harmoniser. Une entreprise qui néglige la confection des plannings de travail passe à-côté d’une occasion de rendre ses salariés plus heureux. La flexibilité a une grande incidence sur le bien-être au travail. Une enquête de Léger a d’ailleurs révélé que chez les générations de jeunes travailleurs, la flexibilité de plannings de travail était l’élément le plus recherché, au-delà du salaire et de 9 autres éléments de choix. Ce qu’il faut retenir? Ne négligez jamais de réaliser vos horaires avec grand soin. Des outils de création de feuilles de temps et de gestion des heures de travail tels qu’Agendrix peuvent grandement vous aider.
Redonnez du pouvoir à vos salariés grâce aux plannings de travail flexibles!
Dans le marché de l’emploi actuel, les salariés ne veulent rien savoir d’un travail qu’ils ont l’impression de subir. Comme les plannings de travail sont souvent au coeur de la satisfaction au travail, adopter des plannings de travail flexibles est un incontournable.
Après tout, la qualité de vie des gens dépend en grande partie de la capacité à faire cohabiter travail et vie personnelle.
Pensez-y.
